samedi 9 juillet 2016

Festoche : chronique d'une première fois (2/4)

On continue...

Camp(ing) de concentration
Avancer entre deux grilles, sur des plaques de caoutchouc antidérapantes, croisant des humains hébétés et à l'hygiène douteuse tirant chariots et brouettes de matériel... un léger sentiment de malaise, un début de panique, et je découvre que les plaques de caoutchouc ont des poignées : mon cerveau inventif adore le concept !
Et là, les navettes qui nous emmèneront, blindées, vers le camp de base.

A plus dans l'bus
Concours de circonstances, nous sommes en pôle position pour monter à bord des bus qui se succèdent toutes les 4 minutes. Des places assises. Puis des gens exhalant des vapeurs d'alcool, debout même sur les sièges, chantant les cuisses crasseuses et les pieds de cochon d'une certaine Madeleine. Je n'ai pas de bouchons. Il m'en faut.

Entrée bonne compagnie
J'ai compris : on d'accroche à l'épaule du membre de son groupe le plus proche ; l'expérience du restaurant Dans le noir? est bien utile. Slalom entre gens assis, bouteille(s) à la main. Le Point recyclage devenu une montagne avec alerte avalanche niveau 5.
Choisir sa ligne. Être heureuse de passer en largeur. Préparer son billet en PDF sur son smartphone - que ce truc est pratique. Scan. Bip. J'entrouvre mon sac. Je me fais pousser par le mec de la sécurité. Accrochage sur la loco du convoi (ceci est une métaphore). Dépassement par la droite. Périph parisien dans les voitures - je me sens chez moi. On y est !

Le sol bouge tout seul !
Alors non, je n'ai pas bu ni fumé, mais aux Eurocks le sol bouge quand-même. C'est un terrain argileux. La couche supérieure, piétinée et sèche, n'empêche pas le dessous humide de s'enfoncer et bouger. D'ailleurs, la poussière d'argile fait un très bon shampoing sec. Brossez mais SURTOUT ne mouillez pas vos cheveux.
Je me demande ce que ça fait quand en plus on a bu...

C'est 'achement grand, en fait...
J'avais découvert les dimensions de Bercy, depuis les gradins, mais là EN PLUS il y a des bouts de colline à gravir. Heureusement, il y a à boire, à manger et à faire pipi un peu partout en route. C'est sûr que c'est plus facile avec de la bière et un pénis, mais on ne peux pas tous avoir les options qui vont bien ET des seins - TITRE !

Le jeu de la mort qui tue
On a retrouvé des gens. Ces gens ont un super jeu. Le principe est simple : si quelqu'un dit une phrase qui pourrait faire un bon titre de film porno, on crie "TITRE" ; si tu tu rends compte que ce que tu dis ferait un bon titre de film porno, ajoute "si tu vois c'que j'veux dire". C'est le genre de choses à ne pas m'apprendre, parce que je suis très douée pour ça, si tu vois c'que j'veux dire...

Allez jouer, et on se retrouve à la buvette...

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