jeudi 23 avril 2015

Eloges pas trop funèbres

Aujourd'hui, comme je l'ai fait plusieurs fois depuis dimanche dernier, tant ce chenapan aura fait durer le suspens, je dis adieu à une présence, à la source de joie et d’amour qu'est mon grand-père.
Je me sens triste, et c'est normal.

Mon autre grand-mère, ma marraine, mon autre grand-père, mon parrain...
Toutes ces personnes sont déjà parties, mais c'est la première fois que j'ai la chance (oui, la chance) d’être là, présente et surtout entourée, dans cette étape ordinaire de la vie.

Je sais maintenant que, quand la vie s’arrête, tout le monde se sent triste, peu importe le degré, la raison profonde ou la manière de l'exprimer.
Si vous avez besoin de pleurer, pleurez la disparition, l'absence, pleurez en pensant à lui... mais ne pleurez pas en pensant à ceux qui restent ; ne soyez pas tristes pour nous.

Car aujourd'hui, nous avons plutôt besoin que vous nous aidiez à nous souvenir, comme vous avez déjà commencé à le faire, et je vous en remercie.
Que vous soyez une présence, une source de joie ou d’amour, pour nous rappeler à chaque instant que, même quand la vie s’arrête, la Vie continue, et elle est belle.


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