vendredi 28 janvier 2011

Charade

Mon premier protège de la lumière des lampes
Mon deuxième est la coiffure de Tintin
Mon troisième se met sur les biberons
Mon quatrième est le contraire de jour
Mon tout est un oiseau...

...toujours pas trouvé ? Je continue...

Mon cinquième pétrit la pâte à pain
Mon sixième est un spray qui tient les cheveux en l’air
Mon septième est le contraire de toujours
Mon huitième est convoité par les pirates
Mon neuvième est la première note de la gamme, suivie de la troisième

...ça vient maintenant ? Oui ? Non ?...

Mon dixième est un plat à base de fayots
Mon onzième est canonisé
Mon douzième est comme neige
Mon treizième dit la messe (et a une bonne)
Mon quatorzième est le nettoyage des assiettes
Mon quinzième a son calendrier avant Noël
Mon seizième est la bande d’humoristes d’Alain Chabat
Mon dix-septième est un morceau de tarte
Mon dix-huitième est un rongeur, parfois de couleur verte ou d’ordinateur
Mon dix-neuvième... est la moitié de Tintin (non, parce que si là vous n’avez toujours  pas  trouvé…)
Mon vingtième est l’oiseau en question !

mercredi 26 janvier 2011

Qu’est-ce que le Burlesque aux yeux d’une mercière, ou l’histoire du petit sequin.

[Cette petite chose m'a permis d'aller voir la Revue Gentry de Paris avec Dita Von Teese ; inspirée par Lada Redstar]

Il était une fois un petit sequin, perdu dans son pot, entre fils et perlettes. Quand soudain une main aux ongles vernis de rouge, le saisit de ses doigts délicats, l’enfile et le coud avec soin, auprès de ses compagnons d’autrefois.
Ajusté sous un costume tout de voiles et de plumes, c’est pour lui le grand soir, le moment de briller.
Et déjà au son du Flamenco, voici le corset qui se délace dans son dos, et que tombe un jupon, une rose, et le haut. Puis encore, en pleine lumière, le voici qui virevolte au bout d’un sein dénudé, se décroche et s’écrase sur le sol à ses pieds.
La musique s’arrête et les applaudissements fusent ; même certains dans la salle se lèvent lorsque s’incline leur muse.
Quel étrange destin, cependant, pour un petit sequin, que de finir sur les planches d’un grand cabaret parisien, aux pieds d’une nymphe dont il ornait le sein...

dimanche 23 janvier 2011

Eve, 24 ans, 1800€ nets, SDF

Ce scénario n’est pas improbable.
Voici le début de l’histoire : sortie d’une école de commerce, un an de chômage sans revenus, signature d’un CDI pas vraiment dans ma branche, déménagement, rupture du contrat durant la période d’essai, temps partiel au SMIC, "Allô Maman ? J’ai pas gagné assez pour payer mon loyer malgré les allocs...".

RAS-LE-BOL !!!

Juin 2009, je crée mon autoentreprise, je démarche,  je me débrouille, je trouve et je garde des clients.
Juin 2010, j’ai envie de profiter de mon salaire (qui est supérieur en net à mon premier salaire brut) pour quitter la colocation et avoir enfin mon chez-moi.

Je cherche, je trouve, j’appelle l’agence pour mon dossier :
- Gagnez-vous 3 fois le montant du loyer en net ?
- Oui, même 5 fois.
- Vous êtes en CDI ?
- Non, je suis chef d’entreprise.
- ...mais vous êtes en CDI ?
- Non, je ne suis pas employée, je suis chef d’entreprise.
- Ah mais si vous n’êtes pas en CDI l’assurance loyer impayé ne prendra pas en compte votre dossier.
- ...OK. Et si j’ai un garant en CDI qui gagne 3 fois le loyer ?
- Le propriétaire ne veut pas car en cas de souci il faut une lettre d’huissier et ça coûte 150€.
- Et si cette personne se porte caution solidaire pour moi auprès de l’assurance ?
- Ah non c’est interdit depuis plus d’un an ça.
- Bon alors je peux faire quoi ?
- Vous pouvez demander une caution bancaire. Il faut d’abord constituer le dossier, ensuite l’assurance vous remet un papier que vous donnez à votre banque. Et votre banque vous ouvre un compte où vous mettez 12 mois de loyer. Vous les récupérez quand vous quittez l’appartement.
- ...
- Ah et c’est pas immédiat, faut compter 3 semaines à 1 mois pour que ça se fasse.

Malheureusement, je ne suis pas la seule dans ce cas.

J’en connais qui ont des CDD de 6 mois à plus de 2000€ nets, renouvelés tous les ans, et donc un chômage équivalent à mon premier salaire brut, mais pas le fameux CDI (Clause Discriminatoire Insurmontable).

La loi Boutin partait d’une bonne intention, mais les locataires mal intentionnés ont réduit les propriétaires à une bande de rats méfiants qui ne veulent plus s’engager sur quoi que ce soit (et je les comprends !). C’est moche pour les gens honnêtes et les jeunes qui ont envie de travailler.

En résumé, nous ne naissons pas "Tanguy", nous le devenons par la force des choses.

jeudi 20 janvier 2011

Merci, j'ai déjà donné...

On s’est tous déjà fait alpaguer par un ou plusieurs étudiants "bénévoles" qui  récoltent de l’argent pour des associations.
Depuis que je suis à Paris, j’y ai droit toutes les semaines ; sachant que je sors en général moins de 2 heures par jour les 3 jours où j'y suis, c’est un exploit !

J’ai eu un moment de faiblesse... Le froid. Deux mecs au discours rôdé, penchés à 20cm de mon visage. Des chaussures qui empêchent de partir en courant sur sol glissant... J’ai donc signé pour un don de 10€ par mois à AIDES.

Ceux qui me connaissent savent à quel point je dénigre la recherche pharmaceutique, notamment pour cette maladie (mais ce n’est pas le but de cet article). Quand je donne, je le fais en général pour des petites associations avec de VRAIS bénévoles qui vont à leurs frais passer un mois au Pérou pour acheter les matériaux de construction pour l’école, ou les vêtements pour les enfants.

A part le MAM (association créée par Amma), je n’en connais pas de grande qui n’utilise les dons pour payer des salariés, faire des campagnes publicitaires, ou rémunérer les soi-disant bénévoles qui font la quête...
Dans le cas présent, ils sont payés 10€ brut par heure, pour 8 heures de "recrutement de donateurs" chaque jour.

Au final, voici ce qu’aura financé mon don :
- 2 recruteurs pendant 15 mn : 5,00 €
- Frais de téléphone, paperasse et timbre : 1,50€
- Frais bancaires : 6,50€
- Recherche médicale : - 3,00 €

J'en fais un, et j'annule immédiatement après les prélèvements suivants.

C’est beau, de donner...

Edit :
En fait, 15 jours plus tard toujours pas moyen d'avoir mon numéro de donateur pour annuler. J'aime... 

mercredi 19 janvier 2011

Ce que j'aurais voulu leur écrire...

Mesdames, Messieurs les juge, avocats, greffiers et secrétaires,

Je souhaite vous remercier pour votre implication dans le suivi de mon dossier au cours de ces dernières années, avec une mention spéciale pour celui qui aura cherché la petite bête et réussi à en trouver là où il n’y en avait pas.

La date du 7 février 2010 sonne pour moi comme la fin programmée d’une aventure harassante commencée il y a 6 ans et  5 jours, à la sortie d’un cours d’Anglais avec, sous le bras, mon "passeport" pour une rêve Néo-Zélandais. Sans parler de souffrance physique, cette aventure m’aura valu des nuits d’angoisse et de déprime, rien qu’à la vue des rapports d’audience et des factures.

J’ai maintenant 24 ans, et une vie qui se construit peu à peu. Avec le temps, on s’habitue, on raconte l’histoire de ses cicatrices comme une énorme blague et on invoque les dangers d’hypothermie pour éviter d’attirer la pitié du groupe d’amis qui part faire un week-end de canyonning sans vous. Je traînerai toute ma vie ce boulet attaché à ma jambe droite, et j’apprends à faire avec. Otez-moi maintenant la charge qui me pèse depuis le jour où j’ai reçu la première lettre à l’en-tête des compagnies d’assurance impliquées.

Il y a 2 ans, j’ai failli me décourager, laisser tomber et accepter la somme dérisoire qui couvrait juste les frais médicaux et peut-être de quoi passer mon permis de conduire, le jour où je ne ferai plus de crise d’angoisse au volant ; je suppose que c’est le cas de beaucoup de victimes. Mais ce sont ces mots qui font si mal, qui vous culpabilisent d’avoir un seul instant pensé à traverser dans les clous en regardant bien que les voitures s’arrêtaient, qui m’ont donné la force de continuer encore.

Mesdames, Messieurs, je suis une personne raisonnable et droite. Je ne suis pas du barreau, mais je ne pense pas être une idiote non plus. Si la jurisprudence a accordé des mille et des cents à des personnes dans un état moins grave que le miens pour des raisons injustifiées, soit. Je vous demande seulement de quoi réaliser ce rêve commencé alors que je n’étais qu’une étudiante un peu naïve, et de quoi pouvoir me réveiller de ce cauchemar qui n’a que trop duré.

Dans l’attente de recevoir les conclusions des parties et la décision du juge, veuillez agréer mes salutations les plus sincères.


J’ai écrit cette lettre en janvier. L’affaire a été depuis reportée plusieurs fois, pour finalement se solder le 6 décembre 2010. Ma jambe, ma souffrance, mes rêves et mon futur médical ont été chiffrés à 15 000€. C’est beaucoup ? C’est peu ? Je n’en sais rien... Tout ce que je souhaite c’est que ça se termine enfin, même si la douleur ne partira jamais, et que je vais prendre un abonnement à vie chez mon ostéopathe.

Au lycée, quand certains se moquaient de moi, je disais : "Miss France 2005, on se verra à la télé...". Je n’ai jamais eu l’opportunité de me lancer, et suis officiellement trop vieille pour ça. Comme quoi...

lundi 17 janvier 2011

Bonne conduite : des mesures à prendre

En quelques années, avec les radars automatiques, le nombre de morts sur les routes a chuté de 40% (de 8000 à 4500 par an). Le Français étant ce qu'il est, il n'y a qu'avec la répression que ça marche !


Dans les pays nordiques, ce n'est pas une amende fixe qui est demandée en cas d'infraction, mais un pourcentage de revenus.

Exemple :
Actuellement, un feu rouge grillé c'est 4 points et 135€.
Si maintenant c'était 4 points et 5% de vos revenus annuels : vous gagnez 20 000€, ça ferait dont 1000€ la grillade. Vous en louperiez encore un ?

La plus grosse amende enregistrée a dû tourner autour des 120 000€. Ça fait cher le Stop, mais ça sauve des vies.

Vous avez sûrement zappé sur l'émission Code de la route, qui vous proposait l'examen en direct. La moyenne a été de 7 fautes, sachant qu'avec 5 on l'a. Sur tout le public présent, dont des célébrités et le Ministre des Transports, seules 3 personnes l'ont eu. Parmi eux, le Président du plus grand syndicat d'auto-écoles du pays, et son adjoint.
Tout le monde a bien rit, mais ça ne les a pas empêché de reprendre leur voiture quelques minutes plus tard...

C'est pour cela que je souhaiterais voir un jour une généralisation des stages de remise à niveau des connaissances : tous les 10 ans, une journée pour voir et revoir les bases, faire des exercices d'urgence...
Mais le plus important : demander un examen de code basique pour pouvoir conduire une voiture sans permis, comme on vient d'obliger les nouveaux conducteurs de 2 roues possédant le permis B à un stage de 7 heures pour apprendre à bien se comporter au milieu des voitures.

samedi 15 janvier 2011

Itinéraire d'une activiste - Episode 16

Tout ce dont je suis sûre, c’est que j’aime ce que je fais. Malgré les aléas, j’ai survécu, et j’ai réussi. Je me suis fixé de nouveaux objectifs, et je compte bien les atteindre aussi.

Avec de la volonté, on peut faire presque tout. Cependant, n’oubliez pas que sans fourmis, la cigale ne pourrait pas manger. Soyez fourmis, c’est l’avenir ! Travaillez de vos mains. Travaillez avec votre tête. La "valeur" est une notion qui ne dépend que de vous. C’est con, mais un cookie fait avec amour sera toujours meilleur que le même cookie fait à la chaîne, en pensant au programme télé du soir...

Ne soyez pas victime du système. Apprenez à jouer avec, avec vos droits : il y a toujours un moyen légal d’y arriver ; vous n’avez besoin que du renseignement.

Avec l’autoentreprise, l’Etat a créé un dispositif légal, malléable, plein de possibilités. Utilisez-le à bon escient, et à fond !

Qu’ils gueulent les syndicats ! Qu’ils gueulent les politiques ! Qu’ils soient choqués les Français ! Je m’en moque !
J’ai la fierté d’avoir réussi. A partir de rien, au lieu de trouver un emploi, j’en ai créé un. La petite entreprise grandit vite. De temps partiel je suis passée à complet.
Comment puis-je justifier que ce n’est pas du travail déguisé ? Je ne sais pas, car ce ne sont pas les quelques babioles que je fabrique à côté qui feront les chiffres.
Si les grandes instances veulent me plomber, qu’ils le fassent ! Un jeune de plus au chômage, qui verra la différence ?

Mais c’est vrai, j’ai 25 ans maintenant. Je ne suis plus dans la même catégorie...

jeudi 13 janvier 2011

Itinéraire d'une activiste - Episode 15

On a beau critiquer l’autoentreprise à cause du travail dissimulé (effectivement, un employeur qui l’impose n’est pas dans son droit), un chômeur qui trouve un travail de cette façon devrait pouvoir garder son nouvel emploi.
Imaginez un instant un syndicaliste qui vient avec des journalistes pour assommer votre client (oui, pas votre patron, votre client) de dettes diverses, dont une partie vous sera reversée bien sûr, et vous aurez un CDI. Vous vous dites que c’est bien d’avoir de l’argent en plus, un CDI, et le syndicaliste est content, car c’est un héros, il passe à la télé.
Dans l’histoire, le patron assommé de dettes va devoir vous embaucher officiellement,  et ce n’est que justice, oui, avant de vous mettre au chômage car il aura fait faillite [cas réel]. Là, vous pleurerez...

mercredi 12 janvier 2011

Bonne conduite : le gilet de sécurité

Lui et son bon ami le triangle sont obligatoires en France depuis le 1er juillet 2008. Vous savez déjà qu'il faut placer le triangle à plus de 100m de la voiture, avant le virage s'il y en a un ou en haut de la montée si la route n'est pas plate.

Le gilet n'est pas une housse de siège super fashion ! Il se conserve plié dans un coin accessible rapidement par le conducteur : dans la portière avant (ou arrière) côté conducteur par exemple.

mardi 11 janvier 2011

Itinéraire d'une activiste - Episode 14

Les lecteurs Belges savent à quel point les charges sur les salaires sont élevées (de l’ordre de 40%) et s’installer sur place avant même d’avoir fait une période d’essai, non merci, j’ai déjà donné !

Le compromis a été simple : monter une autoentreprise et facturer mes prestations. Cette solution n’était valable que parce que d’autres entreprises et associations faisaient appel à moi et me donnaient à l’époque des indemnités.
En 2009, le dispositif était tout nouveau, encore plein de couacs, mais pas trop compliqué. A moins de 25 ans, j’avais droit de base aux aides à la création d’entreprise (ACCRE : exonération de charges diverses), mais j’avais 3 autres critères correspondants, au cas où...
En facturant mon travail à la mercerie, j’ai ainsi augmenté mon salaire de l’ordre de 20%. J’ai commencé à travailler avec la Belgique un jour par semaine, jusqu’à quitter complètement mon poste de vendeuse.

dimanche 9 janvier 2011

Beau final !

Lada Redstar a fait le grand final du site Bonjour Rouquine le 31 décembre 2010 !!!

vendredi 7 janvier 2011

Bonne conduite : récupérer d'un calage

Vous voulez faire le malin et passer entre les barrières, et vous calez en plein sur les voies de chemin de fer. Pas moyen de redémarrer !

NO PANIC ! Passez la première (ou la marche arrière), lâchez les pédales, tournez la clé de contact et gardez-la bloquée à fond. Si votre moteur ne démarre pas, la voiture avancera quand même en sautillant sur un maximum de 200m (après la batterie est vide).

En fait, passer la vitesse fait le lien entre la courroie du démarreur et le moteur. La courroie fait ainsi tourner les roues dans la direction choisie.

C'est aussi utile quand vous tombez en panne à 50m de la station service, sous une forte pluie ou avec vos nouvelles chaussures.

jeudi 6 janvier 2011

Itinéraire d'une activiste - Episode 13

C’est là que le Réseau joue. Un contact, qui a un contact, qui a un contact qui cherche quelqu’un, c’est bien pratique. Le tout est de rencontrer chaque contact l’un après l’autre pour qu’il se fasse une opinion de vous et pas juste un passage de CV de la main à la main. C’est pus long, mais essentiel, et chaque contact supplémentaire dans votre réseau ouvre de nouvelles opportunités.
J’avais rencontré Monsieur H. alors que je cherchais un stage pour mon Ecole. Il m’a revu 3 ans après et a apprécié les changements, la maturité et la débrouillardise. Il m’a proposé un poste dans une TPE Belge avec laquelle il travaille, tout en me disant que niveau salaire ça n’allait pas être énorme tout de suite, mais qu’il y avait un gros potentiel.

mardi 4 janvier 2011

L’échelle (2009)

Tu es dans un grand espace blanc. Tu ne vois ni murs, ni plafond.
Tu sais que tu es attendu, que ton destin va s’accomplir.

Devant toi il y a un trou, parfaitement rond.
De ce trou sort une échelle.

Quand tu regardes dans le trou, l’échelle descend et se perd dans une brume sombre.
Quand tu lèves les yeux, tu vois que l’échelle monte très haut, jusqu’à se perdre dans une brume lumineuse.

Tu poses une main sur l’échelle.

Tu vois que vers le bas, l’échelle scintille, comme couverte de milliers de diamants.
En regardant vers le haut, tu vois que l’échelle a l’air vieille, et usée.

En tendant l’oreille vers le haut, il n’y a que le silence.
Vers le bas, on t’appelle, on t’applaudit, on te promet la richesse, la renommée, le pouvoir…

Tu sens qu’il est beaucoup plus facile de descendre que de monter.
Tu vois aussi que le chemin semble moins long.


Alors, tu choisis de descendre dans les Ténèbres…


…de toute façon, si jamais, tu pourras remonter facilement, parce que l’échelle est solide, n’est-ce pas ?

Alors, tu vas te perdre dans ces richesses, tu seras flatté de savoir que tu es supérieur au commun des mortels, que tu as le pouvoir sur eux…
Tu iras vite, très vite. Tu apprendras facilement. Tout te semblera logique. Tu auras l’impression que tout ceci a été fait spécialement pour toi. C’est le cas.

Ce chemin sur lequel tu te trouves a été créé pour toi, afin que tu puisses t’y perdre le plus rapidement possible, que tu oublies où tu allais avant d’arriver ici, que tu oublies qui tu es.

Alors, tu ouvres les yeux.
Tu vois tous les mensonges qui sont entrés par tes oreilles et sortis par ta bouche, tout le mal que tu as pu faire subir pour te sentir bien… Et pourtant il te manque une chose fondamentale... Il y a un vide en toi.
Tu prends conscience du temps que tu as perdu. Tu prends conscience que tu es perdu…

Alors, tu poses ta main sur l’échelle.

Tu regardes vers le haut, et tu te rends compte que tu es descendu beaucoup plus bas que tu ne le croyais.
Tu te dis que le chemin va être long et difficile pour sortir du trou.
Tu renonceras peut-être à ton destin, à celui que tu es, à tout ce qui t’avait été promis.

Si tu décides de remonter, tu verras que des visages familiers t’attendent, qu’ils ont toujours été là.
Ils t’encourageront, mais ne te prendront pas par la main, car c’est à toi de faire la démarche, et d’aller jusqu’au bout.

Quand tu seras sorti du trou, tu verras que les milliers de diamants n’étaient que des bouts de verre qui t’ont écorché les mains.
Quant tu seras sorti du trou, tu verras que l’usure sur la partie de l’échelle qui monte, est celle faite par les milliers d’âmes qui ont choisi d’aller vers la Lumière avant toi.

Le chemin sera plus long maintenant, plus difficile, et tu es déjà fatigué.
Est-ce que céder à la facilité était vraiment judicieux ?
Est-ce que descendre voir les Ténèbres le valait bien ?
Est-ce que, sachant ce que tu allais y vivre, tu serais descendu quand même ?


Il n’est plus l’heure de se poser des questions. Il est temps d’agir.
Tu n’as pas le temps d’aller te perdre, alors que tu es appelé à un grand Destin.

Ton libre arbitre fait que tu es Humain.
Ton libre arbitre peut te mener à la réussite, tout comme à ta perte.

Prends une décision maintenant, et tiens-toi à celle-ci.

Choisir la Lumière ne fera pas disparaître la souffrance comme par magie.
Choisir les Ténèbres la cachera jusqu’à ce qu’ils décident que tu n’es plus utile, et toute la souffrance accumulée s’abattra sur toi à ce moment précis.

En choisissant la Lumière, tu acceptes l’existence de la souffrance. En l’acceptant, tu l’intègres à ton être, afin qu’elle ne soit plus douloureuse.

Personne n’a le droit de te forcer à aller dans une certaine direction.
Tu sais déjà quelle est la bonne direction pour toi.
Beaucoup d’êtres t’attendent déjà.
Alors, maintenant, pose un pied sur l’échelle et avance !

dimanche 2 janvier 2011

Itinéraire d'une activiste - Episode 12

Vivant dans le célèbre "9-3", désormais "9-cube" (enfin je crois), j’ai pu bénéficier de l’aide d’un organisme qui voudrait favoriser les défavorisés... L’idée y est. Les contacts y sont. L’opportunité est belle, même si vous êtes né dans une famille richissime et que pour vous installer "chez vous" vous avez pioché un appartement dans le 93 depuis 2 mois !
Nos Quartiers ont des Talents m’a mise en contact avec une RH du Groupe LVMH. On voit effectivement qu’ils ont d’autres moyens que les petites entreprises, pour vous faire "parler"... Les tests de personnalité, les mises en situation, le CV, tout est passé au crible. Au final, la charmante demoiselle m’a dit que l’opportunité que j’hésitais à saisir était un gros poisson ; je ne savais pas, à l’époque, à quel point elle pouvait avoir raison.
Merci pour ce boost de confiance ! (j’ai le sentiment d’avoir plagié une publicité Axe, là tout de suite...)

samedi 1 janvier 2011

Et si... (2006)

Je ne sais plus quel personnage célèbre a dit qu’il ne fallait pas avoir de croyances, mais uniquement des certitudes.
Alors un jour, j’ai répondu : "Ta vie sera toujours pleine de doutes, mais si tu y crois, tu seras déjà plus près de la certitude". Non pas que je me prenne pour une grande philosophe, mais quand même... Quand une opportunité se présente, on la saisit. Quand on pense trouver sa voie, on s’y engage. Et une fois la machine lancée on se dit : "Et si... Et si...", le plus souvent au négatif.
Parfois j’entends que ma vie est simple car je sais où je vais, je n’ai pas de doute. C’est faux. Mon chemin n’est pas plus "tout tracé" que celui de n’importe qui d’autre ; je ne suis pas médium pour savoir ce qui m’attend demain, ou plus tard. J’ai simplement décidé de prendre le bien qui m’arrive dans toute chose, car toute chose a son point positif.

"Les défauts ne sont que des propriétés que l’on ne sait pas exploiter."

Alors faites des erreurs : vous apprendrez à les éviter plus tard. Suivez vos envies (sauf suicide et autres "négativismes") : même si finalement ce n’est pas le résultat que vous attendiez, (1) vous ne perdrez plus jamais de temps pour ça, et (2) vous rencontrerez des gens sympas qui se chargeront du mauvais résultat (Comment ça "mieux sans mèches roses" ?).
A partir de là, tout devient plus simple : la vie ne vous veut que du bien !