jeudi 30 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 11

Au bout de 3 mois, j’ai décidé de prendre un temps partiel payé le minimum, dans un secteur qui me plaît : vendeuse en mercerie. C’était plus pour des raisons d’auto-motivation que pour avoir des revenus, soyons francs. Quand un gamin met en banque 15 ans de chèques de Noël, ça permet de vivre quelques temps, même à Paris... Et ce n’est pas avec un S.M.I.C. qu’on paye son loyer.
J’ai repris un bon rythme, j’ai vu des gens m’apprécier via mon travail, et j’ai cotisé ! Toutes ces petites choses vous remontent le moral.

A la question "Mais pourquoi travaillez-vous actuellement ? Vous êtes surqualifiée pour le poste.", je répondais que j’avais besoin de garder un rythme de travail, et qu’attendre devant son PC que de nouvelles annonces apparaissent est juste stupide. Bonne réponse.

Encore 3 mois plus tard, toujours rien... J’aime préparer des commandes, et même un travail qui ne vous plaît pas, si vous vous efforcez de le faire bien, c’est déjà plus enrichissant (et le patronat apprécie).

mercredi 29 décembre 2010

En regardant passer les trains... (2006)

Un Homme dit un jour : « Les Voies du Seigneur sont impénétrables ». Cette phrase avait pour but de donner une explication aux autres Hommes, qui ne pouvaient comprendre le chemin qui leur était dessiné.
Mais son sens serait-il tout autre ?
Ou y serait-il à tel point similaire que le sens caché parviendrait à notre ange ?...
Pourrait-on y voir le sens de la vie et, eux, une mise en garde ?
Et si cette phrase signifiait simplement que le chemin n’est pas tracé pour nous (mais par nous) afin d’atteindre un but décidé par nous (et pour nous).
Dans ce cas, peu importe le chemin, car ils conduisent tous au même but : la compréhension du Monde.
Alors si la mort d’un être peut servir la compréhension d’un autre, c’est que cet être, connaissant le but de sa vie, en aura accepté la fin.
Alors même l’Amour le plus grand ne devra rien y changer, car un destin est à la fois tout et rien dans Son dessein. Ou serait-ce leurs desseins ?...

mardi 28 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 10

Je passais en général 2 heures par jour à surfer sur les sites d’annonces, déposer des CVs et adapter mes lettres de motivation. Soyons réaliste, après 2 heures, on est HS, et ceux qui disent que forcer les gens à faire du bénévolat quelques heures par semaine pour avoir un maintient des allocations chômage les empêche de démarcher, sont juste des contestataires professionnels qui disent "non" avant même de réfléchir aux conséquences (le genre qui manifeste "contre la retraite" et qui n’a pas lu le texte de loi du Contrat Première Embauche).

Je me forçais à me lever vers 9 heures en semaine. J’allais au marché 2 fois par semaine. Je rencontrais des gens. Je m’activais...
Un peu comme le naufragé volontaire, qui a montré que ce qui tuait les naufragés involontaires n’était pas le manque d’eau ou de nourriture, mais le désespoir et la dépression ; il y a une Vie avant, après, et pendant le chômage.

lundi 27 décembre 2010

Je suis irresponsable...

Suite au spectacle Winter Wonderland à Magic Mirrors de Bruxelles, j'ai envoyé la vidéo de Miss Banbury Cross sur Hawtness.

Enjoy !

dimanche 26 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 9

J’ai vu des gens au chômage se laisser abattre, en attendant qu’on les appelle pour un entretien éventuel. Le cas de mon colocataire est impressionnant, mais courant au final. Il a fini par passer ses journées enfermé, devant la télévision ou un jeu vidéo, en robe de chambre, ça le fatiguait, donc il dormait de 3h à 15h, voir plus...
Récemment, on m’a demandé comment je faisais pour être toujours motivée, avoir la pêche et me bouger. Je ne sais pas. J’ai juste décidé que ce n’est pas un employeur qui allait me faire rater ma vie, et que j’avais des mains et des pieds : autant m’en servir, faire des pieds et des mains...

samedi 25 décembre 2010

Nos miroirs

Les qualités que tu trouves chez les autres, tu les possèdes aussi.
Et les défauts que tu leur trouves sont aussi les tiens.
Car après tout, on ne peut reconnaître quelque chose qu'on ne connaît pas…
Ce que les autres peuvent faire, tu peux le faire aussi.
La beauté que tu vois autour de toi, c'est la tienne.
Le monde qui t'entoure est un reflet, un miroir qui te montre qui tu es.
Pour changer le monde, tu as besoin de changer toi-même.
Critiquer et se plaindre ne font qu'empirer les choses.
Quel que soit ton problème, tu en es responsable.
Ce que tu vois chez les autres n'est que le reflet de toi-même.
Vois le meilleur chez autrui, et tu montreras le meilleur de toi-même.
En donnant aux autres, c'est à toi-même que tu donnes.
Apprécie la beauté, et tu seras beau.
Admire la créativité, et tu seras créatif.
Aime, et tu seras aimé.
Cherche à comprendre les autres, et tu seras compris.
Sois à l'écoute, et ta voix sera entendue.
Et en enseignant, tu apprendras.
Montre le meilleur de toi-même à ce miroir, et tu seras heureux du reflet que tu y verras.

(source impossible à retrouver)

vendredi 24 décembre 2010

La célébrité tient parfois à une crevette...

Aujourd'hui, je pose mes courses à la caisse du supermarché. Soudain, une grande quantité de liquide translucide se met à couler. Le sachet de la poissonnerie ? Presque. Une crevette a percé deux sacs pour tuer ma mozzarella. VDM

L'originale avec les commentaires sur VDM

jeudi 23 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 8

Pendant plus d’un an, j’ai cherché un travail, allant même jusqu’à me voir refuser un poste de jeune diplômé parce que je n’avais pas été en Contrat de Professionnalisation / Apprentissage, mais en stage (même travail mais sans la rémunération), donc que j’avais une expérience zéro.

Après plusieurs aller-retour dans toute la France, à mes frais (eh oui, le Pôle Emploi ne vous paye que 4 billets de train par an, à condition qu’il y ait encore leur place dans le train, soit une fois sur 3), j’ai fini par trouver un emploi à Paris, en CDI, pas dans ma branche, à un poste plutôt intéressant, rémunéré au niveau Bac + 2, sans heures supplémentaires (rémunérées, on s’entend...).
Le jour où je signe mon bail d’un an, on met fin à ma période d’essai, et je me retrouve au chômage sans revenu (eh oui, un stage, contrairement à un apprentissage ne crée pas de fiches de salaire, et ne compte donc pas pour les allocations !). Bonheur...

mercredi 22 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 7

Les grandes écoles promettent souvent un fort pourcentage d’embauche dans les 3 mois suivant le diplôme. En effet, si vous avez le "look de l’emploi", aucun souci. Vous vous doutez que ce n’était pas mon cas.

On en revient à cette histoire de "moule" (et, j’ai envie de dire, "moule à tartes" pour certaines). Vous êtes soi t un manuel, soit un cérébral. Vous êtes soit un créatif, soit un commercial. Vous n’avez moralement pas le droit d’être les deux... Et c’est relativement embêtant quand, de fait, vous l’êtes.
En entretien d’embauche, le commercial verra que vous êtes trop créatif. Le créatif verra que vous êtes trop commercial. Pour développer une double compétence, vous devez avoir de l’expérience, et pas qu’un peu. Donc, quand vous avez un Bac +4 à 21 ans (vous avez le malheur d’être né en fin d’année), que vous avez envie de travailler, que vous vous montrez donc très enthousiaste (presque sautillant), et que vous avez de grands yeux bleus, ça ne fait pas sérieux.
On oublie souvent que tous les jeunes ne passent pas leur temps libre à glander, et il est dommage que toutes ces petites expériences accumulées entre 12 et 18 ans ne soient pas prises au sérieux dans un CV. Bon, parfois elles le sont, mais par défaut, on les minimise, ou on décide qu’elles n’ont pas eu autant d’impact : tout le monde ment, surtout les jeunes, c’est bien connu.

lundi 20 décembre 2010

Paris 2007 @Amma’s

The funny thing is that every day about 5000 people come to Amma's meeting, and two-thirds of the hotel clients were dressed up in sarees and unusual natural clothing.

When we arrived at 10:30 a.m., Amma was already giving the Darshan: an embrace during which you get all the love of the world. It was just wonderful, enormous and extremely organized (they give you tickets and you wait for your turn, but this is necessary: in 36 years, she gave the Darshan to over 26 million people on Earth!).

In the evening, you have the Bhajans, so-to-say devotional chanting, plus some teachings through stories.
Here are some:
- A man goes to see an old friend he had not seen for years. When he gets to his home, he hears his friend calling his wife "sweet heart" or "darling" all the time. When the wife goes away to the kitchen, he asks: "After 35 years of mariage, how can you still call her all these sweet names? It is very nice!". And the friend answers: "Tell no one but for the last 10 years I haven't been able to recall her name...".
- Many people who read a lot think that they can learn anything just from books. However, wanting to know the taste of honey by licking the word printed in a book is not very efficient, is it?

On Sunday, you had the Puja, ceremony where holy water is made. The water was smelling of Chlorine, but it was a very high experience in terms of energy.

Later on, Amma meditated a bit to incarnate Mother Earth, and gave a special Darshan called Devi Bhava. Some people say that it is nothing, that gurus are liars etc., but if you are on a spiritual path, you experience very very unusual things (no drugs involved). For my 22nd birthday, my mother took me in her arms, and my Mother welcomed me in the World.

samedi 18 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 6

Quand vous êtes sur votre chemin, tout va tout seul. Vous n’échapperez pas aux idiots, aux jaloux, aux requins ou aux chatons qui griffent parce qu’ils ont peur. N’oubliez jamais que c’est vous qui êtes à la barre. Alors, même si la tempête fait rage, ne soyez pas assez fous pour lâcher la barre et vous enfuir : c’est une métaphore maritime, si vous sautez, vous finissez dans l’eau...

vendredi 17 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 5

Bac rattrapé, mon dossier d’études supérieures...
Choisir ses études quand on ne sait pas quoi faire, on va à l’université, on se plante, et on recommence.
Quand on sait ce qu’on veut faire "en gros", on réfléchit et on pose les options.
L’école supérieure dont j’avais entendu parler "par le grand hasard de la Vie" prenait à Bac +2 de n’importe quoi, sur concours. J’ai choisi un B.T.S., qui est une formation plus encadrée, avec des horaires colossaux mais fixes, des stages pratiques, et qui me permettait de me retourner en cas de ratage du concours.
Ce n’était pas plus facile que l’université. C’était plus simple dans le sens où on ne vous demande pas de vous débrouiller seul et de vous auto-motiver 24 heures sur 24. Je ne sais pas ce que j’aurais donné à l’université... l’essentiel est d’atteindre son objectif : le concours.

Si vous êtes doué dans une matière, lancez-vous à fond ! Faites des voyages linguistiques, faites des cours d’approfondissement, des stages... Mais maintenez toujours un niveau suffisant dans les autres matières, parce que même si vous n’aimez pas, ou si vous préférez l’autre, le système dit que c’est important : jouez le jeu, ça ne durera qu’un temps.

jeudi 16 décembre 2010

94.80€

Six minutes ago I was licking my fingertips off olive oil, thyme, salt and pepper, that I used to massage a chicken to relax it before going into the oven... But this is not the subject of this article.

You know what is nice about breast in general? When you do not have much, you tend to say "the more it is small, the more it is cute" (or "the smaller the cuter" but I don't know which is grammatically true...).
However it can be small, the price of the bra will stay the same! And I can prove it...

Yesterday, I went to a big lingerie shop (and at this point, my ex-boyfriends wonder why they had never seen me with a bra before), and after one hour of trying ons, I came out with a set and a nice bill. At least, it reminds me of school: A (cup).

With what I spent on something I will not wear much often, 0.60m² of lace and embroidery, I could have bought a wonderful 3 pieces set at my favourite prêt-à-porter shop, from brands like Fille à suivre or La petite Française (Girl to follow or Little Frenchie).

Guys, next time you have a look at lingerie, remember how much we spent on it: the price for beauty.

mercredi 15 décembre 2010

Bonne conduite : le frein de secours

J'ai eu l'occasion de participer à l'opération Volants Jeunes, mise en place par le Conseil Général du Haut-Rhin au début des années 1990.
C'est un stage de conduite de 2 jours, qui complète la formation initiale avec de la route de montagne, de la conduite dans des viles non connues, des freinages d'urgence et évitements sur circuit fermé.
Vous trouverez ici quelques astuces pour se faciliter la conduite (et la vie en général), et quelques idées sur les évolutions à apporter à notre code de conduite.

Le frein de secours

C'est le nom d'origine du "frein à main", et comme son nom l'indique, vous pouvez l'utiliser dans le cas où vous n'avez plus de freins.

Il existe deux grandes raisons à l'absence de freinage :
- la fuite de liquide de frein, qui vient forcément d'un trou quelque part.
- la surchauffe des plaques, en général sur route de montagne.

Dans le premier cas, la fuite se repère en général par un gros voyant rouge sur votre tableau de bord, ou sur le niveau mini/maxi du réservoir (que vous devriez vérifier à froid au moins une fois par mois...) ; s'il est vide, c'est direct au garage, vu qu'il ne peut pas s'évaporer par magie et en remettre ne servirait à rien.

Dans le deuxième cas, la manoeuvre est simple : rétrogradez en deuxième, lâchez les pédales, serrez le frein à main de deux crans, mettez les feux de détresse. La voiture devrait s'arrêter rapidement, et si ce n'est pas le cas, serrez encore d'un cran. En ville, mieux vaut serrer à fond dès le début, s'il y a un obstacle à éviter.

mardi 14 décembre 2010

Vie TV (2008)

Aujourd'hui, la Vie, c'est comme une télévision. La majorité de la population a accès aux chaînes 1 à 9. Certains restent collés à la même chaîne tout le temps, d'autres zappent continuellement, et d'autres encore choisissent de ne pas la regarder.

Certains ont même découvert l'usage de la télécommande, soit pour zapper plus vite, soit pour se faciliter la vie et ne plus se lever de son fauteuil.

Et un jour, une personne vient et vous dit qu'il existe une dixième chaîne. Certains font semblant de ne rien avoir entendu. D'autres n'ont rien entendu, trop occupés à se plaindre du nombre de chaînes trop restreint. D'autres vous regardent avec de grands yeux et vous traitent de fou. Mais la grande majorité de ceux qui ont encore un cerveau vous disent : s'il y avait une dixième chaîne, ça se saurait !
Puis un petit nombre se dit : on peut toujours essayer.

Lorsque ces personnes regardent la dixième chaîne, ils ont envie de crier leur découverte sur tous les toits, de montrer à encore plus de personnes qu'il y a autre chose à regarder que les chaînes 1 à 9. Et là, ils se font traiter de fous, sont ignorés, et même, pour certains, enfermés.

Alors certains décident d'oublier la dixième chaîne, et de redevenir des zombies, à zapper sans conviction des chaînes 1 à 9. Les autres s'accrochent, obligés de cacher cette merveilleuse découverte pour pouvoir continuer à la regarder, simplement.

Et là, une personne vous annonce qu'il y a des centaines de chaînes, des milliers… Vous n'y croyez pas, vous doutez… Puis cette personne vous dit qu'en plus c'est gratuit et que vous avez déjà tous les décodeurs nécessaires !
Là, vous vous dites que c'est une arnaque, que si l'on pouvait avoir des centaines de chaînes gratuitement, si simplement, les gens les capteraient déjà depuis longtemps…


Le monde est comme ça. Il y a tant de belles choses que l'on ne voit pas, trop occupés à pointer LE détail qui ne va pas. Ouvrez les yeux sur ce monde. Observez. Aimez.

Tout le monde n'est pas prêt à entendre cette vérité pourtant si simple. Le monde a peur de devoir assumer ses actes quotidiens. Le monde a peur d'être conscient de ses actes.

Et si je vous disais qu'il y a 50 ans, il n'existait (officiellement) que 3 chaînes…

lundi 13 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 4

Il est clair que je ne rentrais dans aucun moule... Littéraire, scientifique, technique... j’avais un peu de tout mais jamais assez de ce qu’il faut. Lorsqu’un professeur vous regarde attristé, et vous dit de faire un dossier de redoublement en vous tendant le dossier d’admissions aux universités, là, même quand vous n’êtes pas du genre à frapper, vous avez envie de vous battre. Pas vous battre contre eux, pas pour leur montrer qu’en fait vous avez autant de valeur que les autres, non. Vous vous battez parce que vous savez ce que vous voulez, et vous n’avez rien à prouver à personne, même pas à vous-même. Ces gens ne pourront que constater la réussite de votre objectif, si petit soit-il.
En 2003, la Terminale Scientifique a eu droit à ce sujet polémique de niveau universitaire en mathématiques. Voir les têtes de classe sortir en pleurant peut sembler incompréhensible, surtout que nous avions devant les yeux le même énoncé.
En sortant de la salle, je savais que je n’aurai pas une note magistrale, mais je savais que j’avais fait de mon mieux, et j’en avais fait beaucoup.
A la remise des notes, j’ai été surprise. Peu m’importait d’avoir la moyenne ou non, j’avais la même note brute que la tête de classe. Bien sûr, toutes les personnes avec des bonnes notes durant l’année on vu leurs relevés corrigés. Pas moi. Mais j’avais la fierté d’avoir réussi autant que les autres, alors qu’on me répétait que j’étais nulle.
A défaut d’avoir confiance en soi, il faut avoir confiance en la Vie. Si on a les deux, c’est encore mieux !

samedi 11 décembre 2010

Après une monnaie unique, une langue unique pour l’Europe

Mise en application immédiate !
La Commission Européenne a finalement tranché : après la monnaie unique, l’Union Européenne va se doter d’une langue unique, à savoir... le français.

Trois langues étaient en compétition : le français (parlé dans le plus grand nombre de pays de l’Union), l’allemand (parlé par le plus grand nombre d’habitants de l’Union) et l’anglais (langue internationale par excellence).
L’anglais a vite été éliminé, pour deux raisons : il aurait été le cheval de Troie économique des Etats-Unis et les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit du couple franco-allemand à cause de leur réticence légendaire à s’impliquer dans la construction européenne.

Le choix a fait l’objet d’un compromis, les Allemands ayant obtenu que l’orthographe du français, particulièrement délicate à maîtriser soit réformée, dans le cadre d’un plan de 5 ans, afin d’aboutir à l’eurofrançais.

1. La première année, les sons actuellement distribués entre ‘s’, ‘z’, ‘c’, ‘k’ et ‘q’ seront répartis entre ‘z’ et ‘k’, ze ki permettra de zupprimer beaukoup de la konfuzion aktuelle.

2. La deuzième année, on remplazera le ‘ph’ par ‘f’, ze ki aura pour effet de rakourzir un mot comme ‘fotografe’ de kelke vingt pour zent.

3. La troizième année, des modifikazions plus draztikes seront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l’étaient ; touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des ‘e’ muets, zourz éternel de konfuzion, en efet, tou kom d’autr letr muet.

4. La katrièm ané, les gens zeront devenus rézeptif à dé changements majeurs, tel ke remplazé ‘g’, zoi par ‘ch’, - avek le ‘j’ – zoi par ‘k’, zelon les ka, ze ki zimplifira davantach l’ékritur de touz.

5. Duran la zinkièm ané, le ‘b’ zera remplazé par le ‘p’ et le ‘v’ zera lui auzi apandoné – au profi du ‘f’, éfidamen – on kagnera ainzi pluzieur touch zur no klafié.

Un foi ze plan de zink an achefé, l’ortograf zera defenu lovhik, et lé chen pouron ze komprendr et komuniké.

vendredi 10 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 3

Fin du collège, mes notes se dégradent, la pression sociale devient énorme, mais je m’en fous, j’ai décidé de faire des études supérieures.
L’environnement scolaire est comme une mer de requins, vue depuis la surface, alors qu’on vous y pousse ou que vous y sautez. Une fois dedans, si vous ne devenez pas un des leurs, vous vous faites bouffer. Cette petite chose, ce petit désagrément peut vous conduire à détester l’école ; non pas pour l’enseignement, ni pour le contenu, ni même pour les murs hauts qui vous enferment, mais pour la prison immatérielle de la stupidité adolescente.

Le lycée, mouais... Pas assez carrée, déteste apprendre par coeur, donne les bonnes réponses mais pas le raisonnement, ou pas comme on le demande, même s’il est juste aussi...
C’est là qu’on se rend compte que le groupe vous pousse à ne rien faire. Si vous êtes le seul "bon" dans une classe et que vous aimez parler avec les adultes, vous vous faites descendre. Si vous êtes dans une classe de "bons" mais qu’avoir la meilleure note ne vous importe pas, vos compétiteurs vous descendront, et les profs prendront pitié.
Au final, une personne dont le but est d’apprendre et de comprendre, sans pour autant ressentir le besoin de montrer qu’elle sait tout, eh bien, elle n’a pas sa place dans le système.

lundi 6 décembre 2010

OMG, je suis intolérante au gluten !

...ou comment arrêter de se faire des films catastrophes.
Voici un mail envoyé à une jeune femme atteinte d'obésité et nouvellement diagnostiquée coeliaque :

1. RELATIVISER
Je connais une personne allergique aux matières grasses. Le gluten à côté c'est de la gnognotte !

2. EXPLIQUER
Oui, tu es malade à cause du gluten. Ton corps est empoisonné, et pour survivre il s'est gorgé d'eau afin de diluer le poison.
Une fois que la source du poison aura disparu, ton corps va se remettre tout seul, et tu ne seras plus malade, mais juste intolérante au gluten, et ça, c'est gérable !

3. CLARIFIER
Tu ne vas pas faire un REGIME SANS GLUTEN, enlèves-toi ce mot de la tête ! Ce n'est pas un régime car il n'est pas question une seconde de te priver de quoi que ce soit : tu peux t'envoyer 15 tablettes de chocolat ou 2 tonnes de frites si ça te chante ! Tu vas juste adapter tes choix afin d'avoir une ALIMENTATION SANS GLUTEN (ça fait moins peur, non ?)

Le gluten, c'est Baséo : blé, avoine, seigle, épeautre, orge. Point.
Là tu te dis : "Je pourrai jamais, y'en a partout !!!"

Penses à la solution, pas au problème :
- pomme de terre, riz, sarrasin, quinoa, châtaigne, maïs (ça c'est juste pour ce qui peut remplacer la farine de blé déjà...)
- aucune restriction sur : fruits, légumes, autres féculents, laitages, oeufs, viandes, poissons, sucres, graisses, alcool, capotes parfumées...

Il existe plusieurs marques sans gluten à acheter en bio, en pharmacie, et même au rayon diététique chez Carrefour ! Même des plats cuisinés.

Pour info, je suis intolérante au gluten, mais mon système immunitaire est tellement pourri que je ne fais pas de réaction assez violente pour avoir droit à un diagnostic médical officiel.
J'ai commencé le SANS GLUTEN en février 2010. Je l'ai fait à 100% pendant 3 mois, et depuis j'ai réintégré un peu de farine bio, genre une fois par semaine maxi., en prenant des probiotiques pour régénérer l'intestin grêle, qui est au coeur du problème.
Ce n'est pas difficile, le tout est de se décider !

Cas pratiques :
- Le pain
le plus simple pour commencer est de tout arrêter, et d'éviter carrément tout pain, même sans gluten, pendant le premier mois. Le pain c'est la facilité de grignotage. Prends plutôt des mélanges de noix et fruits secs, et mange ça si tu as un creux, avec un fruit ou tout un panier de fruits !
Le matin, un truc sympa est la crème Budwig, à adapter selon Baséo. Après, tu peux repasser aux cracottes ou même brioches spéciales.
- Les pâtes
Tu connais sûrement les vermicelles de riz... il y a aussi le pâtes au maïs. Evite d'acheter les moins chères, souvent 100% maïs ; ce n'est pas mauvais mais ça fond à la cuisson. Mieux vaut prendre les riz 30% et maïs 70% par exemple. Au final, pas plus d'une fois par semaine : c'est juste chiant parce qu'il faut tourner pendant la cuisson sinon ça colle... Patate Power !
- La charcuterie
Là, tu seras souvent limitée aux jambons de base, crus, cuits, ou fumés. Bien lire les étiquettes avec les lécithines ou dextrose de blé par exemple; à éviter. Lidl fait un bon forêt noire :)
- Bière = malt d'orge le plus souvent, donc c'est NIET. Vodka, c'est de la patate par contre :)
- Béchamel : à la farine de riz, très bon, et avec les pâtes à lasagne Shär, c'est super !
- Mayonnaise : il faut bien lire les étiquettes... ou alors la faire maison au mixer :)

Il existe beaucoup de blogs de cuisine sans gluten, et certains sont même super classe !
Tu as aussi un site asso coeliaque qui liste les produits bons et mauvais dans toutes les marques.
Exki fait des brownies sans gluten.
Les macarons c'est sans gluten, comme les meringues, le gâteau au fromage blanc, la mousse au chocolat...

Les changements se sont vus chez moi en 3 semaines, rien qu'au teint. Mais souvent dès la première semaine tu peux faire ta pub pour Activia :)
Et surtout NO STRESS : tu as une marge d'erreur pour les 1% de lécithine de blé de tel ou tel produit, mais ce n'est pas une raison pour manger une demi-baguette parce que ça sent bon chez le boulanger... Dis-toi que le gluten est un poison, et qu'empoisonner ton corps c'est dans un sens te faire du mal volontairement ; c'est dommage.

Ah oui, une dernière chose, mais alors ça c'est vraiment vraiment très dur à assumer parce que ça coûte assez cher : tu aura besoin de nouvelles fringues parce que tu risques rapidement de perdre du poids... Oui, je sais, c'est terrible...

vendredi 3 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 2

J’ai eu le bonheur d’être éduquée dans un certain matérialisme, tout en n’étant pas franchement matérialiste ; connaître la valeur de l’argent, et très tôt aussi, la valeur du travail, fait et bien fait. Grâce à ça, j’ai orienté toutes mes études en y intégrant les possibles ratages (concours d’entrée, diplômes, tests...).
Au collège, on me disait qu’avec mes notes, je devais absolument continuer mes études, et pas faire un C.A.P. parce que c’est pour les gens qui ne réussissent pas. Pression familiale oblige, je continue. Et puis, j’avoue que l’école, j’ai (presque) toujours aimé ça.
Aimer apprendre, c’est ce qu’il manque à beaucoup de jeunes actuellement. Même si certains sont motivés par la compétition, d’autres s’en foutent, soient par jalousie (d’une certaine manière), soit parce qu’ils savent qu’ils ne sont pas qu’une note sur le coin d’une copie-double.
On note, aujourd’hui, non pas le travail de l’élève, mais le résultat final (ou une suite de démarches imposées menant au résultat). Certains y passent 5 minutes, d’autres 50, mais si le résultat est le même, qui verra la différence ? D’ailleurs, qui s’intéresse encore à la volonté d’apprendre d’une personne qui a des difficultés à comprendre ?

A lire : Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes