samedi 27 novembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 1

Pour moi, il y a les personnes dites "actives" qui sont dans la capacité de travailler. A côté, il y a les "activistes" : des gens qui se battent pour pouvoir travailler.
Ceci est l’histoire d’une étudiante devenue activiste au début du vingt-et-unième siècle.


Quand on est enfant, on rêve de toutes sortes des métiers spectaculaires, hilarants, faciles... En grandissant, on découvre d’autres métiers encore plus spectaculaires, hilarants ou faciles... Adolescent, on veut juste un métier qui fait gagner beaucoup d’argent, qui fait de vous une star, ou qui vous rend spécial. Arrivé au Bac, on se dit : "Merde, je suis obligé d’être inscrit à l’université pour faire la fête toute la journée et toute la nuit comme les étudiants ?". On ne parlera pas de ceux qui refusent d’arriver au Bac...

A côté de ceux-là, il y en a quelques uns qui ont une vocation depuis tout petit, ou moins petit, qui ont quitté le système général pour apprendre en pratique de leur plein gré (et cette nuance est importante), et qui reprendront des études un peu plus tard, le cas échéant.
D’autres "à vocation" qu’on a forcé à faire autre chose, avec plus ou moins de succès, et qui finiront par trouver un intérêt quelconque dans le monde du travail, avant de revenir à leurs premières amours à l’âge de la retraite. Bien sûr, ça n’ira pas très loin...
Et puis il y a ceux qu’on force à continuer dans le système général "parce qu’aujourd’hui, on n’est rien sans le Bac". Le souci c’est qu’arrivés à 18 ans, ceux-ci peuvent choisir de retourner à leur vocation, et commencer enfin à apprendre, avec des années de retard (et des jeunes cons qui se foutent de la gueule du vieux qui est en cours avec eux).

En-dehors de la honte créée par la simple idée "d’avoir voulu faire un cursus pour les nuls", et par la frustration de ne pas pouvoir décider de ce qui fera plus de 60% de sa vie, c’est masquer voire annihiler tout un pan d’une personnalité qui se crée.
C’est une décision lourde de conséquences. Il est donc nécessaire de bien y réfléchir. Cependant, si le choix est imposé d’une manière ou d’une autre, le jeune blâmera tout le monde sauf lui-même s’il la réussite ou l’intérêt n’est pas présent.
Ce que j’ai toujours regretté, c’est de ne pas avoir au collège, un après-midi par semaine consacré à la rencontre de professionnels qui aiment leur métier et en parlent bien. Une fiche, même sortie de l’Education nationale, ne remplacera jamais l’expérience unique du pro.

jeudi 11 novembre 2010

Le jeudi, c’est Noël !

Euh... C’est aussi mon anniversaire, Pâques, mon diplôme... Ou simplement l’occasion de me faire un cadeau !

La plupart des sites de listes sont payants. Kadolog.com est gratuit, et assez complet. Vous avez un nombre illimité de listes, un nombre illimité de cadeaux, et vous pouvez vraiment y mettre ce que vous voulez !

Comment ça marche :
- Vous créez une liste, avec une petite photo et une description.
- Vous ajoutez votre premier cadeau : titre, description/lien vers la boutique en ligne, prix, quantité (ou nombre de parts – exemple : 5 x 10€ pour un cadeau de 50€) et photo (pour l’instant, il faut la télécharger depuis son ordinateur ; bientôt on devrait pourvoir mettre un lien à la place).
- Vous diffusez le lien par mail, Facebook... tout ce que vous voulez !
- Vos amis cliquent sur le cadeau qui leur convient
- Ils peuvent vous envoyer le montant par Paypal ou par virement (vous n’êtes pas obligé de mettre votre RIB en ligne, mais c’est possible)
- Vous voyez qui a offert quoi et pouvez les en remercier directement via le site !

Ce véritable service anti-ratage a été mis en place par deux passionnés, qui ont sûrement fait l’expérience des doublons ou autres "ah... ouais... cool... merci... + mine déconfite".

Idéal pour toutes les occasions, petites ou grandes, chères ou pas, le seul défaut est l’absence de surprise, mais vaut-il mieux ne pas en avoir de mauvaise ?

mardi 2 novembre 2010

Hammam-exquis

Contexte historique :
Mardi, grève des trains. Mardi, j’arrive à Bruxelles et j’ai faim. Mardi, c’est Exki ! Et voilà que je saute sur ce gobelet où flottent des rondelles de banane... Orgasme lingual pendant 2 heures, alors que je siffle tranquillement le contenu sucré du récipient...

Ingrédients :
- 1 grosse banane bio bien mûre
- 1 orange
- 1 tasse de thé du Hammam (pas sur-infusé, normal)
- 1 cs de sucre de canne

Showtime :
Eplucher et couper la banane en rondelles de 1 à 1,5cm. Mettre dans un grand mug.
Verser le thé chaud dessus et compléter au besoin avec de l’eau jusqu’à ce que le liquide recouvre les fruits.
Saupoudrer avec le sucre.
Peler l’orange à vif (enlever la peau avec un couteau pour ôter la membrane qui reste quand on l’épluche à la main ; on perd un peu de pulpe) puis couper de gros morceaux (3-4cm).
Les ajouter  sur le dessus (ça trempera à moitié dans le thé).
Laisser refroidir, et si possible laisser au frais quelques heures.

Peut ensuite se Smoothixer (oui, j’aime inventer des mots), mais je préfère les morceaux, qui en font un petit-déjeuner à mâcher toute la matinée... miam !!!